je pense que presque tout a été dit par les autres membres en présence... Mais voici ma version.
J'ai visité le parcours le matin même, à +/- 34 Celsius. Je suis très à l'aise sur ce type de boucle, pas trop technique, assez roulant et avec un bonne montée, mais pas trop longue pour le gars qui n'a pas fait ses intervalles cet hiver.
Fidèle à mon habitude, j'étais un petit peu stressé avant le départ de cette première course de MTB pour moi en 2 ans. Je ne connaissais pas grand monde sur la grille de départ.
5, 4, 3, 2, 1, GO ! Le départ est donné. J'avais très hâte de voir à quelle vitesse ça allait partir, et qui était à surveiller. Je pars à la vitesse des 2-3 premiers et essaie de voir lequel est celui qui donnera un coup dans la première monté. Nous sommes donc 3 en côtes à côte à l'approche de la première montée, et personne ne se dirige vers la ligne que j'avais prévu prendre. Je me lance donc au centre de la voie, et donne un coup pour être certain d'arriver dans le singletrack d'en haut en premier.
Et voilà, j'entendrai encore le 2e coureur derrière moi pendant quelques minutes, mais je ne le revoit pas de la course. Cette position (1er) je ne l'ai pas eu souvent dans une course. Je me sens bizarre parce qu'il n'y a personne à aller chercher et donc peu de point de repères.
À mon dernier tour, j'ai du me sentir un peu trop confiant, j'aborde l'entrée qui descend dans le bois un peu trop vite et passe par dessus le guidon. J'avais pourtant bien passée cette section le matin à ma visite de parcours et aussi à mon tour précédant dans la course. Donc, par dessus le guidon, perd mes lunettes, mon casque (qui après inspection a finalement cassé), mon guidon, ma roue avant et mes manettes sont toutes croches. J'ai tellement aucune idée de mon avance que je repars avant d'avoir vérifié tout ça et conserve ma première position.
Prochaine course Mont Ste-Anne.
OK, j'avais dit à Donald que j'irais à la course de Mont Ste-Anne en vélo si je gagnais. Est-ce que je peux Choker si c'est en haut de 30 celcius ?
Bravo à Vincent qui m'a battu, Vince, depuis la première année que je t'ai coaché chez Durand, je savais que tu serais plus fort que moi un jour !
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