Coupe du Québec #4
Wow, quels beaux sentiers! Mais ça, c’était avant la course. Moins de 24hrs après l’arrivée de quelques centaines de coureurs, la pluie et le passage répété des participants à quelque peu modifié la surface des sentiers…Sur place vendredi pour l’installation de la remorque et des tentes, j’ai pu faire une visite de parcours en compagnie de Donald, Vincent, Léni et Martin.
Le terrain est sec, le parcours est composé de 90% de sentiers étroits et les centaines d’heures investis par les bénévoles nous laisses béat de satisfaction. Le parcours, sans être difficile, est rapide et demande une attention constante. Dans des conditions sèches, la course serait rapide et nous nous attendions à faire 5 tours. Dame nature en décidera autrement.
Le samedi, les plus jeunes avaient droit à un bon programme pré-course avec la présentation d’une compétition de sprints. Les sprints sont des départs par vague avec éliminations. L’effort est d’environs 1 minute.
Plein de bonne volonté et désireux d’encourager la relève, je tenais le fort et tapais des mains à chaque passage. La pluie ayant débuté quelques minutes plus tôt me tape dans le visage, je grelotes fort et claques des dents entre chaque passage… qui aurait cru avoir à ressortir la veste et les gants chauds? De toutes façons, pas de bol, je les ai laissés à la maison.
À juger par l’apparence des mollets des personnes revenant de faire la visite du parcours de cross country : ça commence à être glissant dans le bois! Je souhaite secrètement que ça soit boueux pour la course… mes pneus Storm n’attendent que ça.
Dimanche matin, après avoir sauvé la journée de Samuel dont la patte de dérailleur avait rendu l’âme 15 minutes avant ça course, je réinstallai les tentes et l’emplacement devant nous garder au sec. Notre départ ayant lieu à 14h15, j’ai pu voir les courses de tous mes collègues et constater la dégradation des conditions et du terrain. Mon moral est à son top! Froid, humide et boueux : c’est la Belgique en hiver livrée chez vous! J’adore ça. Autant je déteste la bouette en pratique, autant je m’en réjouis les jours de courses.
En raison de la pluie, nous ne compléterons que 4 tours en plus d’amputer le parcours de quelques sections afin de limiter l’érosion. Le commissaire nous le confirme : -c’est parti!
J’ai le départ sous contrôle, jusqu’à ce que Marco Daigle se fâche et décide de nous faire un Benito… il décolle comme une flèche. Léni se lève et va le rejoindre, nous laissant dans leur trainée. Raphaël n’est pas en reste, et malgré un départ timide, il se pousse lui aussi… vraiment, je dois travailler sur mon punch!
La pluie tombe doucement et le parcours devient de plus en plus difficile. Je me vante à qui veut l’entendre que je suis bon dans les conditions difficiles, mais je dois admettre que Léni en a dedans lui aussi! Il se détache de Marc André et finira en champion devançant Raphaël par 18 secondes! C’est vraiment un bel accomplissement! Je suis fier de toi mon jeune, tu le mérites!
De mon côté, je rattrape Marco ‘’au train’’ et le dépasse lentement, il me rattrape dans une montée en puissance, mais nous constatons que je suis pas mal plus rapide que lui dans le bois et la boue… de son propre aveux, il fît le troisième tour ‘’sur le côté’’ et je pris pas mal d’avance, maintenant une fluidité exemplaire dans les sections techniques. Depuis le deuxième tour, mon écart avec la tête de course se maintient aux environs de 1’15’’-1’30’’.
Le dernier tour bien entamé, avant dernière section plutôt difficile, je constate un léger essoufflement de mon pneu arrière. Damn it! Je n’ai pas avalée toute cette boue pour finir avec une crevaison… Commence alors l’interminable questionnement intérieur : ‘’-j’arrête mettre de l’air ou j’essaie de finir, j’arrête mettre de l’air ou j’essaie de finir, etc.’’. incertain du chemin restant à parcourir, je stop pour faire mon enquête. Je ne trouve pas la fuite mais je sors une cartouche de CO2. PCCCCCHHHHH ! PCCHHHHHHH! Je regonfle, serres les fesses et croise les doigts, pourvu que ça tienne jusqu’à la ligne. Je dois regonfler quelques minutes plus tard, et je roule tout doux dans les zones cassante.
Les dés étaient jetés et je termine sans plus de soucis quelques 3’ après Léni et Raph. Un autre podium pour Vincent! Ce jeune homme a de l’avenir!
Léni, Francis, Nicolas et moi se retrouvant dans le top 10, l’équipe récolte presque 50% des bourses! Ah ah! : une bonne journée chez les Élites!
J’ai maintenant jusqu’à St Félicien pour refaire une santé aux roulements du vélo. Vraiment, les bains de boue, c’est seulement bon pour ceux qui vont dans les spas…
Le terrain est sec, le parcours est composé de 90% de sentiers étroits et les centaines d’heures investis par les bénévoles nous laisses béat de satisfaction. Le parcours, sans être difficile, est rapide et demande une attention constante. Dans des conditions sèches, la course serait rapide et nous nous attendions à faire 5 tours. Dame nature en décidera autrement.
Le samedi, les plus jeunes avaient droit à un bon programme pré-course avec la présentation d’une compétition de sprints. Les sprints sont des départs par vague avec éliminations. L’effort est d’environs 1 minute.
Plein de bonne volonté et désireux d’encourager la relève, je tenais le fort et tapais des mains à chaque passage. La pluie ayant débuté quelques minutes plus tôt me tape dans le visage, je grelotes fort et claques des dents entre chaque passage… qui aurait cru avoir à ressortir la veste et les gants chauds? De toutes façons, pas de bol, je les ai laissés à la maison.
À juger par l’apparence des mollets des personnes revenant de faire la visite du parcours de cross country : ça commence à être glissant dans le bois! Je souhaite secrètement que ça soit boueux pour la course… mes pneus Storm n’attendent que ça.
Dimanche matin, après avoir sauvé la journée de Samuel dont la patte de dérailleur avait rendu l’âme 15 minutes avant ça course, je réinstallai les tentes et l’emplacement devant nous garder au sec. Notre départ ayant lieu à 14h15, j’ai pu voir les courses de tous mes collègues et constater la dégradation des conditions et du terrain. Mon moral est à son top! Froid, humide et boueux : c’est la Belgique en hiver livrée chez vous! J’adore ça. Autant je déteste la bouette en pratique, autant je m’en réjouis les jours de courses.
En raison de la pluie, nous ne compléterons que 4 tours en plus d’amputer le parcours de quelques sections afin de limiter l’érosion. Le commissaire nous le confirme : -c’est parti!
J’ai le départ sous contrôle, jusqu’à ce que Marco Daigle se fâche et décide de nous faire un Benito… il décolle comme une flèche. Léni se lève et va le rejoindre, nous laissant dans leur trainée. Raphaël n’est pas en reste, et malgré un départ timide, il se pousse lui aussi… vraiment, je dois travailler sur mon punch!
La pluie tombe doucement et le parcours devient de plus en plus difficile. Je me vante à qui veut l’entendre que je suis bon dans les conditions difficiles, mais je dois admettre que Léni en a dedans lui aussi! Il se détache de Marc André et finira en champion devançant Raphaël par 18 secondes! C’est vraiment un bel accomplissement! Je suis fier de toi mon jeune, tu le mérites!
De mon côté, je rattrape Marco ‘’au train’’ et le dépasse lentement, il me rattrape dans une montée en puissance, mais nous constatons que je suis pas mal plus rapide que lui dans le bois et la boue… de son propre aveux, il fît le troisième tour ‘’sur le côté’’ et je pris pas mal d’avance, maintenant une fluidité exemplaire dans les sections techniques. Depuis le deuxième tour, mon écart avec la tête de course se maintient aux environs de 1’15’’-1’30’’.
Le dernier tour bien entamé, avant dernière section plutôt difficile, je constate un léger essoufflement de mon pneu arrière. Damn it! Je n’ai pas avalée toute cette boue pour finir avec une crevaison… Commence alors l’interminable questionnement intérieur : ‘’-j’arrête mettre de l’air ou j’essaie de finir, j’arrête mettre de l’air ou j’essaie de finir, etc.’’. incertain du chemin restant à parcourir, je stop pour faire mon enquête. Je ne trouve pas la fuite mais je sors une cartouche de CO2. PCCCCCHHHHH ! PCCHHHHHHH! Je regonfle, serres les fesses et croise les doigts, pourvu que ça tienne jusqu’à la ligne. Je dois regonfler quelques minutes plus tard, et je roule tout doux dans les zones cassante.
Les dés étaient jetés et je termine sans plus de soucis quelques 3’ après Léni et Raph. Un autre podium pour Vincent! Ce jeune homme a de l’avenir!
Léni, Francis, Nicolas et moi se retrouvant dans le top 10, l’équipe récolte presque 50% des bourses! Ah ah! : une bonne journée chez les Élites!
J’ai maintenant jusqu’à St Félicien pour refaire une santé aux roulements du vélo. Vraiment, les bains de boue, c’est seulement bon pour ceux qui vont dans les spas…
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