mardi 9 août 2011

Mi-saison( ou plutot 2/3 de saison), par Joel

Chronologie des événements pour éviter de se perdre dans ce condensé :
26 juin 2011 : Coupe panaméricaine, Coteau-Du-Lac
9 juillet 2011 : Coupe panaméricaine, San Francisco
24 juillet 2011 : Coupe du Québec, Québec
31 juillet 2011 : Championnat provincial élite, Magog
8 août 2011, 21h 34 : km 235 de l’autouroude 20, Saint-Louis de Blandford
Enfin des nouvelles…
Le retour d’une course est toujours un bon moment pour faire un récapitulatif de saison. Je vous écris justement ces lignes alors que je suis quelque part entre New York et Québec. Hier, j’ai été spectateur au triathlon Nautica de NYC, car j’accompagnais Evelyne là-bas (elle avait juste besoin d’une façon de s’y rendre, alors elle m’a exploité :P ). Son résumé de course devrait être en ligne d’ici peu…
Après un début de saison en deçà de mes attentes à Drummondville, j’ai pris part à la coupe panaméricaine de Coteau-Du-Lac la semaine suivante. Natation extraordinaire, bon vélo, bonne course à pied. J’y ai terminé 2e québécois (14e overall), ce qui représente une performance tout à fait inespérée. J’y ai même scoré mes premiers points ITU, points qui me confèreront pour une première année un classement mondial. La course suivante, de son côté, ne devait pas faire partie de mon calendrier de course original. Le pouvoir de persuasion d’une certaine personne m’a poussé à m’y inscrire. C’est 10 jours après la course de Coteau-Du-Lac que je me suis envolé pour San Francisco afin d’y faire une 2e coupe panaméricaine. Wow! San Francisco, toute une ville. Si vous avez un jour la chance d’y faire un tour, précipitez-vous y! C’est dans cette ville magnifique où les Fixies cohabitent avec les tramways que s’est produit mon premier DNF à vie en triathlon. La cause est simple : crash en vélo. Accident stupide, mais qui heureusement n’a laissé aucune trace sur mon beau S-works :P (le corps, ça se répare, un bike cassé, pas vraiment…). Bref, pas tout à fait le scénario auquel je me serais attendu, étant un très bon pilote, mais vou savez, ‘’shit happens’’. Malgré quelques pas pires ‘’road rashes’’ j’ai pu continuer à m’entraîner pour me reprendre à Québec le 25 juillet. La vie, ou plutôt la gastro de Eve, en aura voulu autrement. Le dit 25 juillet, disons que je ne me suis pas levé au top de ma forme physique. J’ai dû marcher plusieurs fois durant mon réchauffement de course à pied parce que j’avais trop mal au cœur. Bref, ça n’augurait rien de bon. Dès les premiers mètres de la natation, rien n’allait et, contrairement à ce que je pensais, ça ne s’est pas amélioré durant la course. J’ai terminé la course à des années-lumières des premiers. Inutile de dire qu’à ce moment, le moral n’était pas à son plus haut. Par contre, je dois dire que les mauvaises performances me motivent habituellement davantage que les bonnes performances. L’adversité et les embuches sont chez moi une source importante de motivation. J’étais décidé à avoir une bonne course à Magog 1 semaine plus tard. Encore une fois le destin n’en aura pas voulu ainsi. Largué par le lead pack à la natation, je suis condamné à rouler 30 km seul avant qu’un peloton me rattrape. Par contre, je cours ‘’correct’’ afin de terminer 5e, une performance elle aussi ‘’correcte’’.
Les choses que j’ai comprises jusqu’à maintenant cet été
- À rien ne sert de courir, mieux vaut partir à point. Dans mon cas, à rien ne sert de courir et rouler vite, mieux vaut sortir de l’eau dans le lead pack. Je nage déjà beaucoup mieux que l’été dernier, mais il me manque encore la petite coche qui va me rendre plus compétitif sur le circuit. C’est cet hiver que ça va se passer!
- Contrairement à pierre qui roule n’amasse pas mousse, corps qui glisse sur l’asphalte ramasse pas mal de sable en chemin. Se faire brosser après un crash, c’est peu ragoûtant.
- L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. FAIL! Se lever tôt = nager davantage = aller plus vite…
- Noël au balcon, Pâques au tison. Si en avril, t’es dans la shape de ta vie, c’est peut-être parce que tu devrais retravailler ta planif annuelle parce que, crois-moi, tu peakeras pas jusqu’en août.
- C’est en forgeant qu’on devient forgeron. Pour un triathlète, c’est en courant ‘’off the bike’’ qu’on court vite ‘’off the bike’’. À prioriser davantage l’an prochain…
Plus de nouvelles après Verdun, c’est-à-dire dimanche ou lundi prochain(ouff!)…

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