Première coupe du Québec élite de la saison.
Première opportunité de marquer de précieux points au classement excellence.
Premier vrai test.
Dans mon cas, cette course n’a été ni une réussite, ni un échec. Si j’avais à me donner une note, je me donnerais quelque part entre 59 et 60%. À 60, tu passes, et à 59, tu coules, alors on doit bien être quelque par entre les 2 entre 59 et 60%. Pourtant, samedi matin, rien n’aurait laissé présager cette performance au plus ‘’passable’’. Je me lève, je déjeune beaucoup, comme tous les matins de course. Pas nerveux du tout, je sais exactement ce que j’ai à faire : sortir de l’eau dans le peloton de tête, être intelligent en vélo et courir comme je cours en entraînement. Le plan de match est clair et simple. Le début de la course se déroule à merveille. Après ce qui est probablement le meilleur ‘’beach start’’ de toute ma vie, je contourne la première bouée dans les 5 ou 6 premiers. Les 8 premiers réussiront à faire le peloton de tête. Je sortirai de l’eau en 10e position après m’être ‘’endormi’’ sur le pace, c’est-à-dire après avoir ralenti et avoir perdu des positions sans m’en rendre compte. Aussitôt sorti de l’eau, c’est la panique. Je DOIS ABSOLUMENT faire le premier peloton. Dans ma tête, c’est une question de vie ou de mort. Je ne pense à rien d’autre.
À la sortie de la première transition, j’ai environ 10 secondes de retard sur les leaders et les 3,5km de vélo qui suivent sont parmi les plus douloureux de toute ma vie*. Ce n’est que lorsque ma gorge goûte beaucoup trop le sang que je réalise qu’il sera impossible de rattraper les meneurs qui ont fini par s’organiser. 2 autres athlètes finissent par revenir sur moi et je m’accroche à eux. Une dizaine de kilomètres plus loin, toutes les lumières du tableau de bord sont allumés et rien ne va plus. Je commet ici une grosse erreur. Étant incapable de continuer à prendre des relais dans notre petit peloton de 3, je choisis de larguer et j’attends le prochain pack. ERREUR! Je perds ainsi au moins 30 secondes sur mes précédents compagnons afin de me refaire une santé. La transition 2 se passe sans problème, mais la course à pied n’apporte hélas aucune fin heureuse à mon histoire. Je me bats jusqu’à la toute fin pour obtenir une décevante 10e position. Dire que si j’étais sorti de l’eau avec les meneurs, j’aurais pu batailler pour une place sur le podium. Finalement, je coule mon examen. Je le coule comme un élève qui n’a pas étudié et qui a fait des erreurs de débutant. Échec!
Comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessus, j'ai encore du travail à faire sur ma technique de course lorsque je suis fatigué (c'est-à-dire plus souvent qu'autrement après de la natation et du vélo). Le 26 juin, c'est Soulanges, première coupe panaméricaine de 3 cette saison. J'espère que dans les photos que je mettrai en ligne de la portion de course à pied j'aurai l'air moins ''instable''.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire