mercredi 22 juin 2011

Grand Prix Cycliste de Charlevoix, 4-5 juin par Joël


La majorité des cyclistes ont pour leur dire que les triathlètes ne savent pas rouler en peloton. Bien que cette opinion s’avère malheureusement vraie dans bien des cas, un triathlète qui aspire à l’élite se doit d’être à l’aise avec l’exigüité d’un peloton cycliste.

C’est avec 2 objectifs en tête que je participais au GP de Charlevoix : enrichir ma préparation en vue de la saison à venir, tout en prouvant que les triathlètes peuvent avoir leur place dans une course cycliste.
(crédit photo : Le Soleil)
Pour les néophytes, le GP de Charlevoix se déroule sur 2 jours et est constitué de 3 étapes ; soit un contre la montre individuel (CLM), un critérium et une course sur route. En quelques années, cette course est devenue un véritable classique du calendrier québécois. Les éléments clés d’une telle réussite : un CLM superbe (ou superbement souffrant), un crit. en milieu urbain offrant sa dose de sensations fortes, et une course sur route toute en élévation. En fait, le GP de Charlevoix est l’une des rares courses en sol québécois qui permet aux grimpeurs de s’exprimer. Voici sans plus tarder le résumé de ma fin de semaine.

Après une première expérience sénior 1-2 assez éprouvante à Ste-Martine, je me suis présenté à Baie-St-Paul pour être dans l’action. J’ai connu un chrono sans histoires et sans éclat (malheureusement pour moi, le ratio puissance/poids importe très peu dans un CLM), mais je suis plutôt satisfait de ma performance au critérium. J’ai atteint mon objectif qui était de demeurer avec le peloton principal sans me faire larguer. Les spectateurs présents m’ont rapportés que j’étais même relativement bien placé au sein de celui-ci, surtout compte tenu de mon expérience. Mon classement officiel est 38e rang avec le temps du peloton de 34:09, soit à 55 secondes du meneur.

Apès ces 2 étapes, je suis 40e au cumul sur les 66 séniors 1 inscrits . Le lendemain, je savais dès mon lever que ce serait une bonne journée.

Les côtes, c’est davantage mon domaine! Après 55km, tout était toujours sous contrôle. Rien de trop excitant dans le peloton, je me sentais bien et les bosses passaient les unes après les autres sans vraie difficulté. En arrivant au premier feed zone, j’y ai pris un bidon en me disant que j’étais bien prêt à batailler dans la seconde portion de la course. C’est en regardant vers le sol pour placer mon nouveau bidon que je constate que mon pneu avant est dégonflé. Misère! Un slow leak! Paniqué, j’ai levé le bras pour me signaler à la voiture de dépannage qui est arrivée à mes côtés en seulement quelques secondes en m’annonçant qu’il n’y avait pas de dépannage neutre. Je ne pouvais pas bénéficier d’une roue de rechange si je n’en avais pas laissé une au départ de la course. Bref, j’ai ainsi été forcé à l’abandon.
C’est toujours dans les bonnes journées qu’on fait des flat ; merci loi de Murphy…

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