Ce sera un court billet, histoire de donner des nouvelles un peu et de parler de ce qui s’en vient.
Il faut 3 gars pour gonfler un pneu. |
Nous avons profité du trou dans le calendrier de compétitions sur route pour pratiquer nos arrivées au sprint en équipe. Quand on regarde le Tour de France, ça l’air facile d’emmener un sprinteur pour l’arrivée : l’équipe roule à bloc et à 150m de la ligne, le gars lance son sprint. En réalité, c’est un peu plus compliqué que ça! D’abord, il faut s’assurer que tout le monde est à la bonne place dans le « train » d’arrivée. Dans l’ordre, il faut les gros rouleurs devant, puis les coureurs qui développent un peu plus de puissance mais moins longtemps, et finalement le sprinteur. Une des choses les plus difficiles à gérer dans tout ça, c’est qu’il ne faut pas simplement rouler le plus vite possible, mais qu’il faut rouler le plus vite possible SANS endetter le sprinteur avant son sprint. Il faut ainsi éviter de changer brusquement de rythme et éviter d’exposer les équipiers derrière nous au vent. Donc, à la lumière de nos forces et faiblesses respectives, nous avons opté pour la configuration suivante :
- Nicholas Francoeur, Rémi et Alex Ricard pour emmener sur les derniers kilomètres de la course et s’assurer de bien se positionner à l’avant du peloton;
- Moi comme ''poisson-pilote'' juste avant le sprint;
- Laurent comme sprinteur.
C’est avec tout ça en tête que nous avons été pratiquer nos arrivées au sprint mardi dernier. Nous roulions sur une boucle d’environ 5min au bout de laquelle nous avions une ligne d’arrivée fictive. Le but était simple : à chaque tour nous simulions une course dans laquelle nous devions accomplir notre rôle pour que Laurent lance son sprint dans des conditions optimales. Même si nous avons raté notre approche à quelques reprises, dans l’ensemble c’était pas si mal pour une première fois!
Le lendemain soir avait lieu une course régionale à Bernières de 45km. Nous allions à cette course dans le but de mettre d’essayer en situation de course ce que nous avions pratiqué la veille. Évidemment, c’est beaucoup plus dur dans un peloton. L’une des plus grosses difficultés est de se retrouver tous ensemble pour organiser le train dans les derniers kilomètres. Hormis une crevaison de Rémi en fin de course, les 40 premiers kilomètres de la course se sont passés sans histoire. Dans le dernier des 5 tours de la course, Laurent réussi à accrocher ma roue pour l’arrivée. À moins de 2km de l’arrivée, Alex nous rejoins; c’est donc à deux que nous allons emmener Laurent. Alex fait un gros travail pour nous replacer en première position du peloton puis s’écarte à 400m de l’arrivée. C’est maintenant à mon tour de faire mon sprint, je pèse le plus possible sur les pédales en attendant que Laurent lance son sprint. Aux 150m, il me dépasse et file vers la victoire!
Même si ce n’était qu’une course régionale, cette belle cohésion dans l’équipe nous donne confiance pour la suite. Après tout nous sommes tout de même une équipe inexpérimentée (faut pas se le cacher quand même) et apprenons beaucoup à chaque course. Nous avons beaucoup de plaisir à rouler ensemble et c’est, à mon avis, le plus important! Même si certain coureur doivent rouler dans l’ombre de leur(s) leader(s), le vélo de route est un sport d’équipe. Pour ma part, avoir contribué à un succès de l’équipe me suffit amplement!
- Nicholas Francoeur, Rémi et Alex Ricard pour emmener sur les derniers kilomètres de la course et s’assurer de bien se positionner à l’avant du peloton;
- Moi comme ''poisson-pilote'' juste avant le sprint;
- Laurent comme sprinteur.
C’est avec tout ça en tête que nous avons été pratiquer nos arrivées au sprint mardi dernier. Nous roulions sur une boucle d’environ 5min au bout de laquelle nous avions une ligne d’arrivée fictive. Le but était simple : à chaque tour nous simulions une course dans laquelle nous devions accomplir notre rôle pour que Laurent lance son sprint dans des conditions optimales. Même si nous avons raté notre approche à quelques reprises, dans l’ensemble c’était pas si mal pour une première fois!
Le lendemain soir avait lieu une course régionale à Bernières de 45km. Nous allions à cette course dans le but de mettre d’essayer en situation de course ce que nous avions pratiqué la veille. Évidemment, c’est beaucoup plus dur dans un peloton. L’une des plus grosses difficultés est de se retrouver tous ensemble pour organiser le train dans les derniers kilomètres. Hormis une crevaison de Rémi en fin de course, les 40 premiers kilomètres de la course se sont passés sans histoire. Dans le dernier des 5 tours de la course, Laurent réussi à accrocher ma roue pour l’arrivée. À moins de 2km de l’arrivée, Alex nous rejoins; c’est donc à deux que nous allons emmener Laurent. Alex fait un gros travail pour nous replacer en première position du peloton puis s’écarte à 400m de l’arrivée. C’est maintenant à mon tour de faire mon sprint, je pèse le plus possible sur les pédales en attendant que Laurent lance son sprint. Aux 150m, il me dépasse et file vers la victoire!
Podium de brosse |
Même si ce n’était qu’une course régionale, cette belle cohésion dans l’équipe nous donne confiance pour la suite. Après tout nous sommes tout de même une équipe inexpérimentée (faut pas se le cacher quand même) et apprenons beaucoup à chaque course. Nous avons beaucoup de plaisir à rouler ensemble et c’est, à mon avis, le plus important! Même si certain coureur doivent rouler dans l’ombre de leur(s) leader(s), le vélo de route est un sport d’équipe. Pour ma part, avoir contribué à un succès de l’équipe me suffit amplement!
J’en profite aussi pour mentionner que Kevin Archambault a pris hier le départ du Tour de Beauce. Il a été victime d’une chute lors de la première étape qui semble l’avoir fait souffrir. Je vais lui laisser le plaisir de vous raconter cette riche expérience au départ du Tour de Beauce.
Les résultats de Bernières sont ici : résultats
Ciao
Tremblay
Les résultats de Bernières sont ici : résultats
Ciao
Tremblay
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire