Le 22 juin avait lieu la course Whiteface 100 à Wilmington,
près de Lake Placid dans le New Hampshire.
Martin Simard et Jean-Philippe Thibodeau y ont participé. Nous étions aussi accompagnées de Jacques Gagné
et François-Charles Dumas, mes collègues de l’équipe Nativo.
Après plusieurs heures de résolutions de problèmes (pas de
vélo, pas de passeport et perte du porte-feuille à JP), nous sommes finalement
partis avec un léger retard de 4-5 heures sur notre plan vers les US.
Arrivés là-bas, nous avions la chance de bénéficier du
confort du setup et des repas de luxe offerts par notre
partenaire-commanditaire Nativo Concept et du merveilleux cook « PAPA
LUCHO ».
Le matin de la course on se réveille avec du beau temps
assez frais avec du soleil mais 10-15 degrés.
Encore là, difficile de demander mieux.
3,2,1 GO!!! L’immense
peloton de coureur s’élance sur le parcours qui est composé de 4-5 grosses montées
en routes asphaltées (+/-45% du parcours), en chemins forestiers sablonneux
mais fermes (+/-50%) et de sentier semi-accidentés et singletracks (- de
5%).
Le parcours est donc parfait pour de bons grimpeurs et les
cyclistes de route, je me suis même passé la réflexion que mon vélo Specialized
CRUX aurait pu être un aussi bon choix
que mon EPIC pour cette course.
Après une vingtaine de km je suis très bien positionné avec
Rebecca Ruch de SPECIALIZED FACTORY TEAM et déjà quelques minutes devant mon co-équipier
du Chili François-Charles. Tout à fait
confortable avec le pace du peloton, je suis très content de mon début de
course parce que mon objectif était seulement d’arriver à suivre Rebecca.
Ça monte, ça monte et enfin quand la première descente
arrive j’ouvre la machine et commence à dépasser tous les gars autours de
moi. Mais ça ne durera pas longtemps, j’entends
comme des claquements sur mon bike et je décide de m’arrêter pour vérifier tout
ça. Je suis dans le trouble… c’est mon
amortisseur arrière qui a perdu tout son air.
Je décide de continuer jusqu’au prochain feedzone à vitesse
très lente en me disant que je trouverai probablement une pompe à shock pour me
réparer. Malheur #2, les feedzones ne
sont pas aux 20km comme c’était mentionné dans le guide mais je dois me rendre
au 49e km pour arriver à une zone où il n’y a pratiquement aucun
outil.
J’envisage donc d’abandonner la course pour ne pas
complètement scrapper mon bike mais les bénévoles me disent que je dois être
autonome pour revenir au point de départ….
Pas trop le choix de finir d’abord…
Je reste donc en rack pendant 45 minutes sur le bord du
parcours à demander aux coureurs barbus qui trainent un camelback remplis de
15lbs de stock s’ils ont une pompe à shock.
Too bad, même les old timers ont pas ça sur eux… Je repars à vitesse tortue sur le parcours
pour une journée de course qui se transforme peu à peu en calvaire…
Au 55e km, une bénévole me dit qu’elle a une
pompe à pneus et je réussi à gonfler mon shock à +/- 150lbs. Yeah ! je suis reparti avec l’objectif très
modeste de rentrer avant le cut-off.
Mon air tient jusqu’au 80e km avant de
complètement se vider à nouveau.
Je continue de rouler quand même sur la fin du parcours qui
est une guerre psychologique entre l’Organisation, qui nous fait croire 3-4
fois qu’on est arrivé, et les cyclistes qui doivent se tapper 10km de plus que
prévu dans les côtes de Whiteface mountain.
Bilan de la journée, je termine quand même de bonne humeur,
avec un temps médiocre de 6 :03 :52 et une 202e place sur 323
coureurs.
Voici quelques stats…
Split 1
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Split 2
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Split 3
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Split 4
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Split 5
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Split 6
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total
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6 Thibodeau,
Jean-Philippe M 23
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01:14:26.26
|
01:56:52.98
|
02:43:07.93
|
03:05:35.73
|
04:07:31.90
|
04:18:17.04
|
04:29:44.48
|
17 Gagne,
Jacques M 34
|
01:15:13.80
|
02:00:30.07
|
02:48:58.77
|
03:11:30.82
|
04:22:32.43
|
04:33:22.15
|
04:45:41.09
|
76 DUMAS,
FRANCOIS M 29
|
01:21:53.28
|
02:11:24.74
|
03:07:59.41
|
03:32:00.62
|
04:48:42.75
|
05:01:16.01
|
05:14:34.68
|
202 SIMARD,
MARTIN M 36
|
01:19:05.16
|
02:42:02.18
|
03:45:43.44
|
04:11:21.79
|
05:34:48.79
|
05:48:52.34
|
06:03:52.50
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Tous les résultats sont ici.
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