jeudi 18 août 2011

Coupe du Québec Verdun, par Joël



14 août 2011. 8h25. Quelque part sur les rives du St-Laurent…

Entouré d’une trentaine d’autres athlètes, j’observe les bouées oranges au loin. 500m avec un courant de dos, 250m avec un courant de face. En tout, à peine 750m de natation, soit un peu moins de 10 minutes. Par contre, je suis tout à fait conscient que ces 10 minutes seront les plus importantes de la course pour moi. On dit souvent que c’est à la natation qu’on perd une course, mais ce matin, je n’ai pas l’intention de m’en laisser imposer. L’eau est tiède, il fait beau, il y a des algues en masse (miam!). 10 secondes. Je prends une grande respiration et j’ajuste nerveusement mes lunettes de natation une dernière fois. Au coup de sirène, les papillons dans mon ventre se taisent et c’est en bataillant pour ma position à l’avant du peloton que j’amorce cette ultime coupe du Québec élite*. Heureusement, j’ai ENFIN une bonne natation dans un triathlon sprint cette année, et je réussis à sortir de l’eau dans le peloton d’une douzaine d’athlètes qui composerait le ‘’lead pack’’ en vélo. Soudain, je ne me sens plus bien du tout. J’ai mal au cœur et la longue course jusqu’au vélo n’aide pas les choses. Je perds donc quelques positions et j’enfourche mon vélo à la queue du peloton. Je dois pousser pas mal au cours des premières minutes pour refermer le gap avec les leaders, mais après un peu moins d’un km, je suis confortablement installé dans le ‘’lead pack’’.

Le parcours de vélo est vraiment plat (pour ne pas dire plate) et ne favorise pas vraiment les échappées (pas de vent, 2 virages à 180 degrés, pas de côte), mais je tente plusieurs fois de m’échapper, sachant que plusieurs des gars avec moi sont plus rapides à la course à pied. Malheureusement, mes tentatives s’avèrent être infructueuses, et c’est dans un peloton de 11 athlètes que j’entre dans la 2e transition avec encore un petit mal de cœur. À la course à pied, je réussis à courir ‘’ok’’, mais ce n’est pas la performance que j’aurais aimé avoir. Tout de même, je réalise un bon chrono et termine 7e, à environ 1 minute du gagnant.
Leçons de la course :
-Les pelotons de course à pied se forment au début de cette phase. Or, j’ai de la difficulté à courir vite sur les 2 premiers kms. Je devrai trouver des solutions
- Mal de cœur très semblable à celui de Québec. Essayer des stratégies nutritionnelles différentes pour les courses tôt le matin pourrait peut-être régler mon problème…

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