Monte : Descend?
Tout ce qui monte redescend. Le dicton le dit, mais la réalité : qu’en est-elle? En tout cas, si l’affirmation est vraie, rien n’est dit à propos de la relation entre la vitesse de la monté versus celle de la descente qui suit…
Tout ce qui monte redescend. Le dicton le dit, mais la réalité : qu’en est-elle? En tout cas, si l’affirmation est vraie, rien n’est dit à propos de la relation entre la vitesse de la monté versus celle de la descente qui suit…
C’est le constat que je fis suite au week end passé dans l’effervescence du village coloré du bas des pentes de la station Mont Tremblant.
Un autre bel effort plus tard, force est d’admettre que le site de Mont Tremblant est vraiment fantastique pour les amateurs de vélos de montagne. Bien que le parcours n’ait évolué qu’en fonction du développement des condominiums au fil des années, il n’en demeure pas moins un circuit excitant pour les participants et pour les spectateurs. Imaginons si le site était accessible toute la saison…
Je suis arrivé avec la troupe réduite le vendredi pour l’installation des tentes du royaume au ‘’S’’ rouge. Je me dois de spécifier ‘’troupe réduite’’, car le quart de l’effectif familial avait été réquisitionné par les beaux parents : Vincent était absent pour la durée de la fête. Bénéficiant de cette absence remarquable (dans tous les sens du mot), Olivier n’en fut qu’encore plus comblé et s’en donna à cœur joie, retrouvant cette exclusivité parentale d’avant la naissance de son frère… ça promettait d’être tranquille!
Le site était magnifique, l’ambiance franchement sympathique et agréable. Tout plein de gens d’allégeance différente, downhill ou cross country, réunis sous un même toit pour la même noble cause : allez le plus vite possible sans trop briser le vélo…ou sa face.
C’est la vision idéale que je me fais de ma pratique du cyclisme : tout le monde ensemble, tout le monde a du fun.
C’est la vision idéale que je me fais de ma pratique du cyclisme : tout le monde ensemble, tout le monde a du fun.
Et la course? Bah, c’est parti vite, ça a accéléré, ralenti, accéléré à nouveau, grimpé pas pire, moins bien descendu, pris du temps, perdu du temps, etc.
Perdu semble mon coup de pédale magique des départs d’antan : no more hole shot. Comme le disais un grand philosophe du film ‘’Dazed and confused’’ : -‘’…Moi j’vieillis, mais ils ont tous le même âge...’’ (j’ai librement adapté l’extrait au masculin…).
J’ai vraiment bien fait lors des montées, réussissant à créer des écarts significatifs, mais malgré mon arme secrète pour les situations corsée (mon Stumpjumper FSR), j’ai dû admettre de graves lacunes au niveau de mes talents de descendeur, en concédant plusieurs secondes à chaque passage. Le fait que mon frein avant prit congé de fonctionnement en cours de course y est pour quelque chose, mais vraiment : je ne l’avais pas.
Tout ce qui monte vite, ne redescend pas nécessairement aussi vite… je termine de façon plutôt anonyme en 17 ou 18ième place sur 92. Je n’arrive définitivement pas à me satisfaire de tels résultats…
Le vrai Monte-Descend
La course de XC étant chose du passé, nous pouvions passer aux choses sérieuses : le RedBull Monte-descend.
La course de XC étant chose du passé, nous pouvions passer aux choses sérieuses : le RedBull Monte-descend.
Pour résumer, l’épreuve est une course à relais d’une heure trente où un tout-maigre aux jambes rasées tape la main avec un allumé en protection intégrale. Les types en armure feront la partie descendante du parcours en touchant le moins longtemps possible au sol, les coquets aux mollets lisses se tapent une montée pour costaud, suivit d’une petite section de descente. Tous se rejoignent gaiment au cœur du village, où la foule est survoltée.
Le tout se déroulant après 20h30, nous avions à utiliser des systèmes de lumières nous permettant de bien voir où nous tournions les roues.
Je parle bien ici d’un événement RedBull, pas de l’événement boisson Énergie ou autre imitation de dépanneur! Ouf, j’étais en duo avec le collègue JP DaSilva et j’étais bien content d’être celui qui devait faire l’essentiel du gain d’altitude… le parcours de descente était simplement incroyable, roches, sauts, ponts, murs : tout y était. Les sportifs du dimanche ont eu tôt fait de réaliser que nous étions samedi…
Un départ type Le Mans avait pour but de départager les descendeurs avant qu’ils ne passent le relais à leur équipier. Dès le départ, mon partenaire fît la démonstration qu’il était plus disposé à piloter son vélo que pour le jogging… je partis bon dernier. Sans rancune JP!!! Comble de malchance, une erreur de communication au sommet, de la part des organisateurs, nous occasionna un tour complet de retard sur le reste du peloton. C’en était fait de notre classement final, et nous n’avions qu’un seul tour de complété… C’est malheureux car sans avoir la prétention d’avoir en cible la première marche, nous étions définitivement parmi les équipes les plus fortes. Je me débrouille pas mal en montant et Jean Philippe fut tout de même champion canadien Elite en descente…
Ce fut tout de même un bel événement avec une ambiance de folie.
Prochaine sortie au Duathlon d’Oka. J’essaierai de ne pas me perdre cette année…
Sur ce, les amis, je vous la souhaite longue et agréable…
Bonne nuit!!!
El Benito
Bonne nuit!!!
El Benito
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